Moins d’un manager sur deux est persuadé de l’impact de la communication sur les performances de son équipe alors qu’il a des objectifs liés à sa mission de communication. Cela signifie que 50% des managers ne sont ni conscients de l’importance d’un management efficace (en termes de communication) vers leurs collaborateurs ni prêts à accepter la rôle de relais de communication.

Or quelle est aujourd’hui la préoccupation des DRH qui se trouvent de plus en plus confrontés à des problèmes de burnout, de harcèlement, de pressurisation liés aux résultats opérationnels ?

Pour eux, les managers doivent être en mesure d’accompagner un individu dans sa singularité et doivent constamment chercher l’équilibre entre l’attention portée à la personne et le projet collectif.

Le manager efficace doit transmettre, expliquer, convaincre, faire adhérer.

Proche de son équipe, il doit s’orienter vers une gestion davantage axée sur l’humain.

On exige du manager qu’il prenne en compte les défis de l’entreprise et qu’en plus il soit proche de ses collaborateurs. Il doit être « équipé » d’un socle de compétences qu’il n’a probablement pas acquis durant ses études.

Par exemple, que l’on parle d’un technicien spécialisé dans son domaine qui doit gérer un moment de sa carrière ou bien d’un ingénieur tout juste sorti d’une grande école, ils n’ont pas, pour la plupart, appris à être manager et à communiquer avec leurs équipes.

L’entreprise a compris que la communication était la clef de voute du dispositif de management.

Pour répondre à ce besoin, l’IFPNL propose une formation Communication managériale efficace. En effet, aujourd’hui lorsque nous parlons de communication efficace, nous parlons forcément de PNL sans le dire.

La PNL, c’est quoi ? Comment développer un management efficace ?

La PNL est un ensemble de techniques qui permettent de mettre en œuvre une communication managériale efficace.

Depuis bien longtemps, la PNL (et maintenant les neurosciences) ont permis de mettre en évidence l’importance de la qualité de la communication dans la motivation d’une équipe pour atteindre ses objectifs avec succès.

Il faut savoir que l’approche PNL est née de l’observation d’experts dans leur domaine qui réussissaient. Les fondateurs ont observé sur le terrain les bons managers qui réussissaient à mobiliser leurs équipes et à atteindre leurs objectifs. Ils se sont rendu compte qu’avec les mêmes diplômes, certains étaient efficaces et d’autres non.

D’où la question posée : d’où vient cette efficacité ? Quelle est la différence entre les uns et les autres ? Ils les ont modélisés et ont constaté que ceux qui réussissaient étaient d’excellents communicants.

A partir de ces observations, ils ont mis au point un ensemble de techniques pour communiquer avec efficacité, et ce sont ces techniques que nous avons recensées dans notre formation Mettre en œuvre une communication managériale efficace.

Françoise DUCREUX

La PNL est un modèle qui a gagné en popularité ces dernières années dans de nombreux domaines. Le sport en fait d’ailleurs parti. C’est pourquoi la PNL dans le monde du sport peut devenir un atout majeur pour les athlètes et les entraîneurs. Elle met notamment l’accent sur l’importance de se former à la PNL dans le sport.

La PNL au service de la Performance Sportive

En PNL, nous constatons que nos performances sont influencées par nos schémas de pensée et nos états internes (l’ensemble de nos ressentis). De la même manière que certaines qualités physiques sont prépondérantes en fonction du sport pratiqué (la vitesse, la force, la souplesse, la coordination etc), certaines qualités mentales le sont tout autant. Dans le sport, la confiance en soi, la concentration, la gestion du stress et la motivation sont essentielles pour atteindre des performances optimales. C’est là que la PNL intervient en proposant des outils et des techniques qui aident les athlètes à développer ces compétences.

Formation PNL pour les Athlètes

La formation PNL offre aux sportifs un ensemble de compétences précieuses. Les athlètes apprennent, entre autres, à mieux comprendre leur propre fonctionnement mental, à identifier et à modifier leurs croyances limitantes, à se fixer des objectifs, à gérer leurs émotions, ainsi qu’à améliorer leur communication interne et externe. Ces compétences sont cruciales pour gérer la pression, rester concentré sur les objectifs et maintenir un état mental et émotionnel positif pendant la compétition.

PNL et Gestion du Stress

L’un des aspects les plus importants de la PNL dans le sport est la gestion du stress. Les techniques de prise de recul et de visualisation enseignées en PNL aident les athlètes à contrôler leur anxiété avant les compétitions. elles permettent également de rester calme sous pression et de performer à leur meilleur niveau en apprenant à mobiliser ses ressources et à lever les obstacles éventuels.

En conclusion, la PNL offre aux sportifs un moyen puissant d’améliorer leurs performances, de gérer le stress et d’atteindre leurs objectifs. La formation PNL est un investissement précieux pour les athlètes et les coachs de tous niveaux. Si vous cherchez à maximiser vos compétences et à exceller dans votre discipline, la PNL pourrait bien être la clé de votre succès.

Youri Girard

Le stress générateur de conflits, les conflits générateurs de stress : que faut-il résoudre en premier lieu pour créer dans son milieu professionnel un climat permettant des échanges constructifs ? Comment prévenir ou guérir le stress au travail, comment prévenir ou résoudre les situations conflictuelles et les risques de burnout qui en découlent ?

On entend de plus en plus souvent les collaborateurs au sein des entreprises se plaindre du manque de courtoisie dans les échanges, qu’ils soient oraux ou écrits. Les comportements incivils concernent aussi bien la communication interne que les relations en clientèle. Les insultes ne sont pas rares.

Autres sujets de doléance : le manque de confiance ressenti de la part des collaborateurs, le manque d’informations notamment lorsque se produisent des mutations. Bref, le manque de communication d’une manière générale.

Gretchen Spreitzer, de l’Université du Michigan, et Christine Porath, de l’Université de Georgetown, ont montré dans leur recherche que les salariés que l’on peut qualifier comme épanouis au travail ont une efficacité évaluée par leur hierarchique de 16% supérieure à celle des autres. Un résultat qui se combine avec un épuisement professionnel auto-déclaré inférieur de 125% à celui de leurs pairs.

Les deux chercheuses ont ensuite identifié les deux grandes composantes de cet épanouissement : la vitalité – le sens d’être vivant et passionné -, et la capacité d’apprentissage – la satisfaction qui vient d’obtenir de nouvelles connaissances et compétences -.

Ces jalons posés, comment donc créer une culture d’entreprise favorisant l’épanouissement et réduire le stress au travail ? Dans leur article publié dans la Harvard Business Review, les deux professeures font quatre propositions :

1 – Laissez les employés prendre des décisions

Les employés à tous les niveaux sont très intéressés par la possibilité de prendre des décisions relatives à leur travail. L’autonomie donne un sentiment de contrôle et plus de possibilités d’apprentissage.

Pour illustrer leur propos, les chercheuses expliquent que le redressement d’Alaska Airlines au cours de la dernière décennie a été favorisé par le développement d’une culture de responsabilisation. Celle-ci donnait par exemple aux agents le pouvoir discrétionnaire de trouver des solutions pour les clients qui avaient manqué les vols.

2 – Aidez-les à partager l’information

Il est difficile de faire son travail dans un vide informationnel.  » Les gens contribuent plus efficacement aux objectifs lorsqu’ils comprennent comment leur travail contribue à la réalisation des objectifs de l’organisation et à la stratégie« . (universitaires).

Ainsi, Alaska Airlines a lancé son plan de redressement en commençant par une tournée de « promotion » de plusieurs mois, couplée à des formation destinées à favoriser l’appropriation du plan d’action par les employés. A ce jour, les cadres supérieurs de la compagnie aérienne continuent d’aller sur la terrain une fois par trimestre pour prendre le pouls et recueillir auprès des équipes des informations sur les différents marchés.

Spreitzer et Porath précisent que de nombreuses entreprises ont fait le choix de la transparence dans leur mode de management. Ils partagent d’ailleurs des informations financières détaillées avec leurs salariés. Ils citent l’exemple de serveurs du restaurant de la chaine Roadhouse de Zingerman (Michigan) capables de fournir une réponse argumentée lorsque interrogés sur la stratégie de leur entreprise. Elle pourra même être complétée par un retour sur la performance du restaurant en matière de repas renvoyés en cuisine !

3 – Faites-leur des retours

Chaque feedback est une occasion d’apprentissage. En levant l’incertitude, il permet de maintenir l’activité centrée sur la réalisation des objectifs personnels et collectifs, et ainsi réduire le stress au travail.

Ainsi, chez Zingerman, on organise des rencontres hebdomadaires qui rassemblent les équipes autour d’un tableau blanc affichant les résultats de chacun. Des données que chaque employé est censé connaitre.

4 – Luttez contre les incivilités

Les travaux menés par les deux universitaires montrent enfin que la moitié des employés ayant éprouvé des incivilités au travail ont intentionnellement réduit leurs efforts. Un tiers d’entre eux a même délibérément diminué la qualité de son travail.

Deux tiers ont aussi déclaré avoir dépensé beaucoup de temps à essayer d’éviter les auteurs des incivilités. « L’incivilité empêche les gens de s’épanouir. Ceux qui ont été les cibles de mauvais comportement deviennent souvent, à leur tour, auteur d’incivilités. Ils sont alors capables d’actes malveillants vis-à-vis de leurs collègues. Ils peuvent « oublier » de les mettre en copie de certains documents, ou encore répandre des rumeurs à leur endroit« , écrivent Spreitzer et Porath.

Hélène Blanchard, formatrice à l’IFPNL.

L’innovation et la créativité sont deux piliers fondamentaux pour le succès d’une entreprise ou d’une organisation. Elles permettent de rester compétitif sur un marché en constante évolution et d’apporter des solutions nouvelles et efficaces aux défis qui se posent. La PNL s’est révélée être un outil puissant pour stimuler la créativité et favoriser l’innovation au sein des équipes. Dans cet article, nous verrons comment la PNL est utilisée pour libérer le potentiel créatif des individus.

Libérer la créativité grâce à la PNL

  • Le langage positif. La PNL accorde une grande importance au langage que nous utilisons pour communiquer avec nous-mêmes et avec les autres. En adoptant un langage positif et en éliminant les mots et les expressions limitantes, les individus peuvent libérer leur créativité en se concentrant sur des solutions plutôt que sur des problèmes.
  • La gestion des croyances limitantes. La PNL propose des méthodes pour identifier et transformer les croyances limitantes qui entravent souvent la créativité. En encourageant les individus à remettre en question leurs convictions négatives, la PNL peut aider à libérer leur potentiel créatif.
  • La synchronisation des modes de pensée. La PNL enseigne également des techniques de synchronisation qui permettent de s’aligner mentalement avec les membres d’une équipe. Cela favorise une meilleure compréhension mutuelle et facilite la coopération créative.
  • La modélisation de l’excellence. La PNL encourage la modélisation des comportements et des pensées des personnes qui excellent dans un domaine donné. En étudiant les stratégies mentales et les approches de ces individus créatifs et innovants, d’autres peuvent aussi apprendre à développer leur propre créativité.

Favoriser l’innovation grâce à la PNL

  • La gestion du changement. L’innovation implique souvent des changements significatifs. La PNL permet de gérer efficacement le changement, en aidant les individus à s’adapter plus rapidement et facilement aux nouvelles idées et aux nouvelles méthodes de travail.
  • La communication efficace. L’innovation repose en grande partie sur la communication. La PNL enseigne des compétences de communication avancées qui peuvent faciliter la transmission des idées innovantes et leur adoption au sein de l’organisation.
  • La résolution de problèmes créative. La PNL encourage l’exploration de multiples perspectives et la recherche de solutions originales. Cela peut être particulièrement utile dans le processus d’innovation, où la créativité est essentielle pour résoudre des problèmes complexes. La PNL nous propose d’ailleurs des techniques de créativité (ex : Stratégie de Walt Disney).
  • La gestion du stress et de l’anxiété. L’innovation peut être un processus intense et exigeant. La PNL offre ainsi des techniques de gestion du stress qui permettent aux individus de rester calmes et concentrés, même lorsqu’ils sont confrontés à des défis majeurs.

En conclusion, la PNL offre un ensemble de techniques puissantes pour favoriser la créativité et l’innovation au sein des équipes. Avec la remise en question des croyances limitantes, l’adoption d’un langage positif, la modélisation de l’excellence, la synchronisation des modes de pensée et la gestion du changement, la PNL peut ainsi aider à libérer le potentiel créatif des individus et à favoriser l’innovation continue. En intégrant ces principes, les entreprises peuvent rester à la pointe de leur domaine et relever avec succès les défis du monde en constante évolution.


Le SCORE est une autre façon d’explorer la demande du coaché et de clarifier son objectif pour le coach professionnel. Bien souvent, quand une personne démarre un coaching, les choses ne sont pas claires pour elle.

Dans un premier entretien, elle fait part au coach professionnel de toutes les idées qui lui viennent à l’esprit et qui semblent, selon elle, avoir un lien avec sa problématique. Enormément d’informations sont ainsi livrées en vrac. Si ce processus est tout à fait courant et normal (il n’est pas surprenant que les choses ne soient pas classés dans la tête du coaché), il plonge souvent le coach dans la perplexité. Les questions que ce dernier risque de se poser sont les suivantes : par quel bout vais-je prendre les choses ? Quelles sont les informations pertinentes ? Comment faire pour classer tout cela, rendre les choses plus simples ? Qui veut réellement ce client ?

Très rapidement, il faut donc débroussailler le terrain et se repérer face aux multiples informations qui lui ont été délivrées. Afin de parvenir à déterminer un objectif clair et motivant, Robert Dilts a conçu un outil précieux pour le coach professionnel. Il s’agit du SCORE.

Il s’agit d’une grille de 5 cases ou espaces que le guide devra obligatoirement visiter.

Quels sont ces espaces ?

S comme Situation présente
C comme Causes
O comme Objectifs
R comme Ressources
E comme Effet

Le coach professionnel doit explorer systématiquement tous ces espaces afin de récupérer l’ensemble des informations nécessaires. Cette exploration cadrée est en même temps très complexe puisqu’elle permet une investigation poussée de la situation présente et, surtout, de l’objectif. C’est comme si coach et coaché se dirigeaient à l’aide d’une feuille de route leur permettant de ne pas se perdre en chemin.

Cette méthodologie offre la possibilité de réaliser un recueil d’informations judicieux et d’opérer un classement méthodique. elle permet aussi d’aboutir à une clarification d’objectif efficace avec un diagnostic à la clé. En plus de favoriser un recueil d’informations très méthodique, le SCORE est également un merveilleux outil d’écoute active.

En résumé, le SCORE est un excellent outil de recueil d’informations pour clarifier l’objectif et faire une proposition de coaching.


Extrait du livre « Comprendre et Pratiquer la PNL« , Ducreux F. De Saint Paul J., Girod A. Blanchard H., InterEditions, 2019 ; p.64-65.

Introduit dans la langue française au XIXème siècle, le terme leader désigne, à l’origine, le chef d’un parti politique nommé par ses pairs. Devenu par extension « un meneur influent conduisant d’autres personnes vers la réalisation d’objectifs », le leader a gagné ses lettres de noblesse dans le monde professionnel, et plus particulièrement dans l’entreprise, où le terme « leadership » a fait sa place. En témoignant les multiples séminaires, formations et articles qui lui sont consacrés.


Le leadership en entreprise

Son rôle, le leadership, recouvre « la capacité à mener des individus avec succès vers l’atteinte d’objectifs ». Si la signification du terme leadership a évolué, qu’en est-il de la fonction elle-même ?

Le développement des sciences humaines et des neurosciences a permis de mettre en évidence l’importance de la motivation d’une équipe pour atteindre ses objectifs avec succès. Le rôle du leader est donc, depuis plusieurs décennies, fortement teinté de relations humaines et de qualités indispensables à un leadership reconnu par le collaborateur. Exit le « j’ordonne, vous exécutez! ». La PNL nous offre à cet égard une vision doublement intéressante. Elle est empreinte d’humanisme et d’efficacité, l’un ne pouvant exister sans l’autre.

La PNL concilie la tâche et la relation, l’action et l’écologie de l’action. Elle donne au leader la possibilité de se développer selon 2 axes :

  • Celui du savoir-être
  • Celui du savoir-faire

Afin de créer avec son équipe une cartographie de la réussite collective : la tête dans les étoiles, mais les deux pieds sur terre.

La tête dans les étoiles, c’est la vision, le haut des niveaux logiques. Celle-ci ne peut être imposée par le leader mais est idéalement cocréée par l’ensemble de l’équipe (leader inclus bien entendu) à partir des valeurs de l’entreprise. Par exemple, l’innovation, le respect des attentes du client et l’efficacité se retrouvent dans la vision professionnelle d’une équipe « gagnante, créative, dynamique et à l’écoute ».

La mission du leader en entreprise

La mission qui en résulte est elle aussi, une mission partagée : ce que nous voulons réaliser pour satisfaire notre vision. Le leader incite et autorise chaque collaborateur à apporter sa pierre au projet professionnel collectif. Lorsque la vision et la mission sont partagées, alors naissent et se développent l’engagement et l’implication car « une tâche n’est qu’une tâche tant qu’elle n’est pas reliée à quelque chose de plus élevé » (Denis Kinlay). C’est ce que nous explique Eric Mortier dans son approche sur la réussite professionnelle, qui inclut non seulement le succès mais aussi le plaisir, moteur de l’implication.

La vision et la mission, telles que le leader permet de les exprimer donnent le sens. Et c’est parce que ce que nous faisons a du sens que nous sommes prêts à mettre en œuvre les capacités dont nous disposons et à développer celles qui nous manquent, pour aller vers la réalisation des buts et des objectifs de l’équipe.

Le leadership se définit alors comme étant la capacité d’un individu à influencer, à motiver et à rendre les autres eux-mêmes capables de contribuer à l’efficacité et au succès des organisations dont ils sont membres. Il oriente les valeurs, les ressources et les comportements de l’équipe vers le succès.

L’utilisation de la PNL dans le savoir faire du leader

C’est à cette capacité au sens large du terme que s’intéresse la PNL, en offrant des moyens concrets de l’acquérir et/ou de la développer sous la forme de savoir faire : écouter, questionner, observer, cadrer en sachant faire preuve de flexibilité, savoir différencier les buts et objectifs, savoir délivrer un feed-back recevable et motivant. Egalement, savoir faire collaborer des personnes dont les cartes sont parfois très différentes, savoir gérer ses émotions et prendre du recul. Autant de savoir-faire indispensables qui seront largement optimisés par le savoir-être que procure une bonne estime de soi et le charisme qui, souvent, en découle, donnant ainsi au leader légitimité et crédibilité. Les enjeux de qualité, de service, de réactivité que l’on connait aujourd’hui conduisent à accorder une importance croissante aux aspects humains et relationnels de la vie professionnelle.

C’est le rôle et la fonction du leader que de savoir entraîner ses collaborateurs vers la réussite, en trouvant des réponses appropriées à des situations souvent complexes et imprévues.

En lui permettant de développer la proactivité, la réactivité, la créativité, l’anticipation, l’attention aux individus et à l’ensemble, la PNL offre au leader la capacité à garder le cap tout en s’adaptant aux modifications environnementales pour que l’équipe soit guidée vers la réussite professionnelle.

Hélène Blanchard

PNL et gentillesse

Pour le Larousse, la gentillesse, c’est le caractère de quelqu’un qui est gentil, agréable, gracieux.

Pendant très longtemps et encore maintenant dans certaines entreprises, la gentillesse n’a pas bonne presse.

Elle est souvent assimilée à de la bêtise ou de la faiblesse. Pour décrie quelqu’un de gentil, on peut entendre : « Oh il est naïf ! », ou « c’est quelqu’un de crédule », ou « trop mièvre à mon goût », ou bien encore « gentil mais pas très malin ».

La gentillesse est vue comme une limite à la personne.

Or c’est tout le contraire. Non seulement la gentillesse fait partie des qualités indispensables au bon fonctionnement des relations mais en plus elle permet à celui qui la pratique d’en tirer énormément de bienfaits. La PNL peut d’ailleurs nous servir pour cultiver cette gentillesse.

Qu’est-ce que la gentillesse ?

La gentillesse est avant tout un état d’esprit qui peut s’appliquer au quotidien dans n’importe quelle situation. Elle peut se traduire par un simple geste d’affection, une aide, une écoute ou même un sourire.

Par exemple, être gentil, c’est consoler une amie, relever une personne qui vient de tomber dans la rue, aider à traverser une maman avec sa poussette, faire un don, offrir de son temps à une personne en difficulté, donner un coup de main, aider un camarade à faire ses devoirs, ou tout simplement sourire à un enfant …

La gentillesse peut transformer la journée de quelqu’un et … rendre la vôtre tellement plus intéressante.

Quels en sont les bienfaits ?

Enormément d’études scientifiques ont démontré l’impact très positif de la gentillesse sur notre santé mentale et physique :

  • Être gentil nous renvoie une image positive de nous-même et améliore l’estime de soi.
  • Être gentil diminue le stress. Etre gentil apporte satisfaction et plaisir. Or lorsqu’on ressent du plaisir, notre taux de Cortisol (hormone de stress), est plus faible que la moyenne.
  • Être gentil nous rend plus intelligent. Grâce aux neurosciences, nous savons que notre cerveau se transforme. La plasticité cérébrale et les facultés d’évolution et d’adaptation du cerveau créé de nouvelles connexions en fonction de nos expériences. Nos émotions positives nous ouvrent de nouvelles perspectives et nous rendent plus intelligents.
  • Être gentil diminue le risque de dépression. L’altruisme développe une production importante de sérotonine, …. qui stabilise l’humeur.
  • Être gentil peut également réduire la douleur. Les endorphines générées par une relation positive et bienveillante sont des analgésiques naturels qui atténuent la douleur.
  • Être gentil éloigne les risques cardio-vasculaires. A contrario les émotions négatives augmentent le rythme cardiaque et la pression artérielle et peut entraîner des troubles cardio-vasculaires.

En quoi la PNL peut nous aider à cultiver notre gentillesse ?

Pour qu’il y ait relation et gentillesse, il faut apprendre à développer un certain nombre de compétences (être respectueux, être bienveillant, faire confiance, être ouvert à l’autre, savoir être empathique, penser positif, savoir communiquer, définir un cadre, mobiliser des ressources positives, prendre de la distance avec les émotions négatives …)

Autant de savoirs faire que la PNL nous apprend à développer ou à mettre en place.

Car en plus d’être une philosophie basée sur un état d’esprit de respect et bienveillance, la PNL nous offre un ensemble de techniques pour nous permettre de mettre en place et d’acquérir ces compétences.

Françoise DUCREUX

De la même façon que l’on a appris à marcher, à parler, à écrire, il est indispensable d’apprendre à communiquer. Communication, oui, mais Quand ? Où ? Comment ? Par qui et avec qui ?


Il semblerait pour tous que cette compétence ait été acquise dès la petite enfance avec le reste ! En réalité, cette matière, tellement importante, n’a jamais été enseignée !

Etrangement, la société confond savoir parler avec savoir communiquer.

Plus étrangement encore, la société pense que plus on a étudié, plus on a de diplômes et mieux on sait parler, et plus on peut confier à de jeunes diplômés d’énormes responsabilités humaines !

Quels que soient les domaines dans lesquels nous évoluons, professionnel, familial, social … nous sommes face à des êtres humains (nous-mêmes et les autres). C’est la base de tout.

Communiquer, c’est échanger, écouter, savoir dire … C’est découvrir et rencontrer l’autre sur son terrain. C’est avant tout, comprendre comment nous autres humains fonctionnons.

Comment pouvons-nous communiquer, manager, transmettre et nous développer si nous n’avons pas les bases minima pour comprendre notre fonctionnement en tant qu’émetteur et le fonctionnement du récepteur.

On bourre la tête des universitaires, des professeurs, des ingénieurs, des médecins, des cadres … d’une quantité énorme de connaissances techniques sans leur donner le mode d’emploi de la communication et de la transmission aux autres.

C’est comme si on tentait de faire passer des matériaux dans un tuyau dont on n’a pas vérifié s’il avait la bonne configuration ou que rien d’encombrant ne venait obstruer le passage.

Elémentaire, mon cher Watson ! me direz-vous.

Oui, si nous nous donnons les moyens d’y arriver. A l’âge adulte, nous devrions tous accéder au SMIC de la communication, car il n’est jamais trop tard pour apprendre.

La PNL offre des outils efficaces, rapides pour acquérir ce SMIC. C’est en quelque sorte le « bled » de la communication.

Dans un monde de plus en plus concurrentiel, la différence se fait donc par l’homme. Développons en conséquence notre connaissance de l’humain afin de mieux communiquer, de mieux manager, de mieux entraîner et de mieux transmettre.

François DUCREUX

Découvrez les Opérateurs de Compétences en France, leur mode de fonctionnement et leurs modalités de prise en charge afin de faire financer votre formation professionnelle.

Qu’est-ce qu’un OPCO ?

En remplacement des organisme paritaires collecteurs agréés (OPCA) depuis 2019, les Opérateurs de Compétences sont des organismes agréés par l’Etat, dont le rôle est d’accompagner les entreprises et leurs salariés dans le financement de leur formation professionnelle.

Les OPCO ont pour mission :
  • D’assurer les financements des contrats d’apprentissage et de professionnalisation
  • D’apporter un appui technique aux branches professionnelles dans leur mission de formation et leur gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences
  • D’assurer un service de proximité pour les TPE et PME dans leurs demande de financement pour les formation professionnelles

Quels sont les OPCO ?

Il existe aujourd’hui 11 OPCO, qui représentent l’ensemble des branches professionnelles en France (près de 329 branches). Ces OPCO sont regroupés dans une logique de secteur d’activité et de cohérence de métiers.

Secteur de la culture, des médias, du sport, du tourisme, de la communication, du divertissement et des loisirs.

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Secteur des services financiers, des assurances et du conseil.

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Secteur de la santé et du médico-social.

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Secteur interindustriel regroupant les industries chimiques, pharmaceutiques, papier-carton et métallurgie.

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Secteur à forte intensité de main d’œuvre.

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Secteur de l’agriculture, de l’industrie alimentaire, des acteurs du territoire, des professionnels des activités maritimes.

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Secteur de la cohésion sociale, regroupant le champ social, le service aux personnes, l’enseignement et la formation, l’insertion et le sport.

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Secteur des entreprises de proximité.

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Secteur du bâtiment, des travaux publics, du négoce de matériaux de construction et de bois.

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Secteur du transport routier, maritime, et services de l’automobile.

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Secteur du commerce.

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Comment identifier son OPCO ?

Une entreprise est rattachée à un OPCO en fonction de la convention collective dont elle dépend.

Afin de vérifier de quel OPCO votre entreprise dépend, vous pouvez utiliser le site cfadock en renseignant votre n° SIRET, ou bien vous référer à la table de correspondance mise en ligne par le Ministère du Travail, qui répertorie toutes les conventions collectives.

Comment se faire financer une formation par son OPCO ?

Afin de faire financer votre formation, l’entreprise doit se tourner vers son OPCO de référence pour connaître les différentes conditions de prise et charge et les modalités de demande pour faire financer une formation.

Il convient à l’entreprise d’effectuer une demande en déposant des justificatifs précis (devis ou convention et programme détaillé de la formation).

Dans le cas d’une demande de prise en charge avec subrogation, l’OPCO règlera directement l’organisme de formation. Dans le cas contraire, c’est à l’entreprise régler la formation, puis de transmettre es justificatifs (facture acquittée, attestation de présence…) demandés afin de procéder au remboursement.

FNE-Formation, qu’est-ce que c’est ?

Le FNE-Formation est un dispositif dédié au financement des formations des salariés placés en activité partielle ou activité partielle de longue durée. Cela consiste en une prise en charge de l’Etat des coûts pédagogiques liés à la formation. Ces coûts représentent un investissement souvent difficile à mobiliser pour les entreprises en période de crise. Le FNE-Formation intervient alors pour soutenir les projets de formation professionnelles encourageant l’employabilité et la montée en compétences du salarié.

Le dispositif a été repensé face à la crise sanitaire qui a débuté en 2020. Il peut concerner toute entreprise impactée par celle-ci, qu’elle soit en activité partielle, en baisse d’activité, ou en réorganisation. Le FNE-Formation accompagne les salariés dans leur formation professionnelle, lorsque celle-ci est structurée sous forme de parcours.

Tous les salariés de sont concernés, sauf ceux en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

L’entreprise doit se rapprocher de son OPCO, avant même le dépôt du dossier, afin d’étudier l’éligibilité du parcours de formation. La prise en charge varie ensuite selon la taille et la situation de l’entreprise. Le dispositif prévoit également une prise en charge rétroactive des dossiers à compter du 1er janvier 2021.

Pour plus d’informations, contactez votre OPCO dès à présent, et retrouvez toutes les modalités du dispositif sur le site du ministère du Travail.

Le Fonds d’Assurance Formation

En tant qu’indépendant, vous dépendez d’un Fonds d’Assurance Formation (FAF). En contrepartie de la contribution à la formation professionnelle, vous pouvez prétendre à un financement partiel ou total de vos formations.

Les Fonds d’Assurance Formation diffèrent selon la nature de l’activité, c’est-à-dire en fonction du code NAF ou APE.

Les principaux Fonds d’Assurance Formation des dirigeants non-salariés sont les suivants :
Profession libérale (à l’exception des médecins)

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Artiste auteur opco-financement-formation-afdas
Artisan et chef d’entreprise inscrit au répertoire des métiers  faf-financement-fafcea
Commerçant ou dirigeant non-salarié du commerce, de l’industrie et des services

faf-financement-agefice

Profession libérale médicale faf-financement-pm
Exploitant agricole et chef d’exploitation forestière

faf-vivea-financement

Professionnel de la pêche

opco-financement-formation-ocapiat

  • A savoir : un auto-entrepreneur ayant réalisé un chiffre d’affaires de 0€ sur une durée de 12 mois consécutifs ne peut prétendre à la prise en charge de sa formation

La demande de prise en charge d’une formation s’effectue au minimum un mois avant le début de celle-ci. Il convient à chaque indépendant de prendre contact avec l’organisme concerné afin d’obtenir les documents nécessaires à la demande de prise en charge.

En parallèle, il est possible de prendre contact directement avec l’organisme de formation afin de procéder à son inscription.

  • A savoir : L’acceptation de dossiers Agefice et FIFPL impliquent le paiement de la formation par le participant. Une fois la formation terminée, le participant pourra effectuer une demande de remboursement sur présentation d’une facture acquittée et de justificatifs de présence. Pour toute demande d’inscription, n’hésitez pas à nous contacter directement.