« La carte n’est pas le territoire » : notre représentation de la réalité.
L’un des principaux présupposés de la PNL implique que chaque être humain a sa propre représentation de la réalité et du monde qui l’entoure.
Edwige raconte l’anecdote suivante :
« Dans ma famille, c’était une tradition d’acheter des gâteaux le dimanche et lorsqu’arrivait le moment du dessert, les premiers servis étaient les enfants, à commencer par le plus petit. Puis venait le tour des plus grands et enfin des adultes.
Lorsque j’ai rencontré la famille de celui qui deviendrait mon mari, j’ai découvert, stupéfaite, que le même rituel des « gâteaux du dimanche » obéissait à des lois inverses ! Les premiers servis étaient les adultes. Les enfants devaient attendre ! »
Deux familles, deux cartes ou si l’on préfère deux visions du monde. L’une est-elle plus juste que l’autre ? Qui peut le dire ?
De même que la carte de la France n’est pas la France mais une représentation de celle-ci, chacun de nous construit sa représentation de la réalité, réalité à laquelle nous ne pouvons accéder de manière « objective », du fait des « filtres » qui en limitent notre perception.
Ces filtres sont de trois ordres :
- Filtres génétiques. Nous appartenons à l’espèce humaine. Notre cerveau et notre système nerveux nous distinguent donc d’autres espèces : nous n’entendons pas certains sons perceptibles par les chiens. Nous n’avons pas la même vision que les mouches !
- Filtres culturels. Les Inuits voient plus de trente nuances de neige. Nous sommes loin du compte même si nous avons l’habitude de prendre des vacances en montagne l’hiver !
- Filtres personnels. Notre éducation, nos expériences, nous ont dotés d’une certaine vision du monde qui n’est par conséquent pas la même que celle de notre voisin.
C’est pourquoi la PNL nous invite à découvrir nos interlocuteurs plutôt que de projeter sur eux notre modèle du monde.
Découvrir c’est donc :
- Observer sans interpréter.
- Ecouter sans juger.
- Questionner sans induire.
Un bon moyen pour y parvenir : se centrer sur l’autre et non pas sur soi. Etre « toutes antennes dehors ».
Souvenons-nous que le seul qui puisse savoir ce qu’il vit, pense et ressent, c’est l’autre ! Lui seul est l’expert de lui-même !